samedi 7 mai 2016

Proposition pour une Déclaration des Droits de la personne handicapée

Proposition pour une :

Déclaration des Droits de la personne handicapée

Janvier 2016

(Sur le modèle de la Déclaration des Droits de l'enfant)

Préambule
Considérant que, dans la Charte, les peuples des Nations unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

Considérant que, dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme, les Nations unies ont proclamé que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de différences sur des détails physiques et comportementaux apparents ou supposés, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation,

(**Note : dans les Droits de l’homme, il faudrait supprimer le terme « race » puisque la science humaine ne peut définir la notion de race, et remplacer la notion de « couleur » par « différences sur des détails physiques et comportementaux apparents ou supposés »)

Considérant ce qui suit, que tous les handicaps sont des maltraitances prénatales ou postnatales, de la nature et de l’humain, sur l’humain. Qu’il ne peut être fait de différence entre le handicap de naissance et le handicap acquis au cours de la vie, car aucun être humain n’a demandé à exister. Que, le résultat d’un handicap quel qu’il soit est due à la faiblesse corporelle et, ou, intellectuelle, ou, et, ainsi qu’à l’absence de libre arbitre. Que, faiblesse et absence sont les résultats d’un héritage génétique provenant des parents et donc non désirées par l’enfant, pas plus désirées par cette personne que l’existence elle-même,

Considérant qu’aucune personne, handicapée ou pas, ne peut exister à sa demande personnelle, que son existence est donc arbitraire, et que ses parents ont initié sans aucune maitrise la fabrication à l’aveugle de son existence pour leur service, et celui de la société puisque la procréation est le premier acte social et le plus important des actes humains pourtant sans contrôle de la loi,

Considérant que la personne handicapée, en raison de ses incapacités soit physique soit intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment le cas échéant d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance, et notamment le cas échéant de matériel pour compenser le handicap acquis au service de la société par simple fait d’exister,

Considérant que la nécessité de la protection spéciale de l’enfant a été énoncée dans la Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de l’enfant et reconnue dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, la société se doit de reporter ces droits à la personne handicapée qui a, comme l’enfant, certaines incapacités qu’elle conservera le cas échéant toute sa vie, au contraire de l’enfant une fois devenu adulte en pleine possession de ses moyens physiques et mentaux,

Considérant que l’humanité se doit de donner à toute personne, enfant et adulte handicapé ou pas, le meilleur d’elle-même, et qu’il n’y a aucune raison de contraindre qui que ce soit à exister si les conditions d’existence sont mauvaises,

(Nous, l’auteur,)
Proclamons la présente déclaration des droits de la personne handicapée afin qu’elle ait une vie heureuse et bénéficie, dans son intérêt comme dans l’intérêt de la société, des droits et libertés qui y sont énoncés, et qu’elle bénéficie d’une réparation et d’un dédommagement pour le handicap qu’elle doit subir alors qu’elle n’a pas demandé à exister, encore moins à exister dans cet état physique ou mental, et alors que cette existence est le résultat d’un besoin de la société et d’un désir non contrôlé de ses parents :

(nous, l’auteur) invitons les parents, les hommes et les femmes à titre individuel, ainsi que les organisations bénévoles, les autorités locales et les gouvernements nationaux a reconnaître ces droits et à s’efforcer d’en assurer le respect au moyen de mesures législatives et autres adoptées progressivement en application des principes suivants :

Principe premier :
La personne handicapée doit jouir de tous les droits énoncés dans la présente Déclaration. Ces droits doivent être reconnus à toutes les personnes handicapées sans exception aucune, et sans distinction ou discrimination fondée sur l’âge, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance, ou sur toute autre situation, que celle-ci s’applique à la personne handicapée elle-même à sa famille ou ses tuteurs.

Principe 2 :
La personne handicapée doit bénéficier d’une protection spéciale et se voir accorder des possibilités et des facilités pour compenser et réparer le handicap incapacitant, que ce soit intellectuel ou physique, par l’effet de la loi et par d’autres moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel et social, dans des conditions de liberté et de dignité. Dans l’adoption de lois à cette fin, l’intérêt supérieur de la personne handicapée doit être la considération déterminante.

Principe 3 :
La personne handicapée a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité.

Principe 4 :
La personne handicapée doit bénéficier de la sécurité sociale, elle doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine ; à cette fin, une aide et une protection spéciales doivent lui être assurées, notamment des soins prénatals et postnatals adéquats. La personne handicapée a droit à une alimentation, à un logement, à des loisirs et à des soins médicaux adéquats.

Principe 5 :
La personne handicapée physiquement, mentalement, ou socialement désavantagée doit recevoir le traitement, l’éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.

Principe 6 :
La personne handicapée de naissance, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, a besoin d’amour et de compréhension. Elle doit, autant que possible, grandir sous la sauvegarde et sous la responsabilité de ses parents et, en tout état de cause, dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale et matérielle ; la personne handicapée en bas âge ne doit pas, sauf circonstances exceptionnelles, être séparée de sa mère. La société et les pouvoirs publics ont le devoir de prendre un soin particulier des personnes handicapées sans famille ou de ceux qui n’ont pas de moyens d’existence suffisants. Il est souhaitable que soient accordées aux familles nombreuses des allocations de l’État ou autres pour l’entretien des personnes handicapées.

Principe 7 :
La personne handicapée a droit à une éducation qui doit être gratuite et obligatoire au moins aux niveaux élémentaires. Elle doit bénéficier d’une éducation qui contribue à sa culture générale et lui permette, dans des conditions d’égalité de chances, le cas échéant compensées selon le handicap, de développer ses facultés, son jugement personnel et son sens des responsabilités morales et sociales, et de devenir un membre utile de la société si elle le désire. L’intérêt supérieur de la personne handicapée doit être le guide de ceux qui ont la responsabilité de son éducation et de son orientation ; cette responsabilité incombe en priorité à ses parents ou ses tuteurs. L’enfant handicapé doit avoir toutes possibilités de se livrer à des jeux et à des activités récréatives, qui doivent être orientés vers les fins visées par l’éducation ; la société et les pouvoirs publics doivent s’efforcer de favoriser la jouissance de ce droit, ainsi que compenser et réparer le handicap.

Principe 8 :
La personne handicapée doit, en toutes circonstances, être parmi les premiers à recevoir protection et secours.

Principe 9 :
La personne handicapée doit être protégée contre toute forme de négligence, de cruauté, et d’exploitation, elle ne doit pas être soumise à la traite, sous quelque forme que ce soit. La personne handicapée ne doit pas être admise à l’emploi avant d’avoir atteint un âge minimum approprié ; elle ne doit en aucun cas être astreinte ou autorisée à prendre une occupation ou un emploi qui nuise à sa santé ou à son éducation, ou qui entrave son développement physique, mental ou moral.

Principe 10 :
La personne handicapée doit être protégée contre les pratiques qui peuvent pousser à la discrimination physique ou comportementale, à la discrimination religieuse ou à toute autre forme de discrimination. Elle doit être élevée dans un esprit de compréhension, de tolérance, d’amitié entre les peuples, de paix et de fraternité universelle, et dans le sentiment qu’il lui appartient de consacrer son énergie et ses talents au service de ses semblables si elle le désire et selon ses capacités.

Principe général :
La société étant constamment en demande d’associés afin de remplacer les personnes décédées qui la constituaient, elle se doit, puisqu’elle est demandeuse de partenaires contraints d’exister pour son service, et puisqu’elle est respectueuse des Droits de l'homme qu’elle a elle-même institués, d’assurer à chacun une vie décente, intéressante, riche en opportunités, saine, non belliqueuse, et gratuite ; et puisqu’elle n’est pas en mesure d’assurer que chaque humain, existant pour son service, naisse et demeure indemne de handicaps physiques ou mentaux, elle se doit de compenser et réparer dans la mesure du possible les échecs de la génération de ces personnes et de leur vie.

Il faut toujours rappeler, que la fabrication d’une existence n’est jamais maitrisée et qu’elle ne sert que ceux qui existent déjà ; que l’aléa de cette fabrication à l’aveugle implique la mère qui risque sa santé et sa vie en procréant, mais surtout la nouvelle personne, l’enfant, qui en supporte toutes les conséquences pour le seul service d’autrui, puisqu’il existera sans son accord préalable évidemment impossible, et cette existence contrainte s'effectuera avec un corps, aussi bien qu'un intellect, et dans un milieu qu’il n’a pas choisis.


(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici https://youtu.be/1W0JjMvmWyc)