samedi 7 mai 2016

Proposition numéro 1 pour une nouvelle Déclaration des Droits de l'animal

Proposition numéro 1 pour une nouvelle :

Déclaration des Droits de l'animal

(d'après le texte de la Déclaration universelle des Droits de l'animal du 15 octobre 1978 révisé en 1989)

La Déclaration Universelle des Droits de l'animal a été proclamée solennellement le 15 octobre 1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris. Elle constitue une prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s'instaurer entre l'humanité et les autres systèmes biologiques. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.

PRÉAMBULE :
Considérant que tous les êtres vivants sont contraints d'exister par leurs parents, et existent où ils sont et tels qu'ils sont, faibles ou puissants, mâles ou femelles, par l'effet du hasard,

Considérant que les êtres humains ont inventé la Morale et les Droits, qu'ils sont capables de sensibilité, de conscience, de souffrance, d'empathie, et de compréhension, et qu'ils désirent vivre dans le bienêtre, la non-violence et dans un environnement sain, pour eux-mêmes et leurs proches, famille et voisins,

Considérant que le Droit, que les êtres humains ont inventé pour eux-mêmes doit être reporté à l'ensemble de la Nature et plus particulièrement de la Vie, pour le bien propre de l'humain et sa pérennité ; que la nécessité, pour vivre dans le bienêtre et la non-violence, commence par l'apprentissage dès l'enfance du respect de soi-même, des autres, de la Vie et de la Nature dans son ensemble,

Considérant que la Vie est une et indissociable de la Nature, tous les êtres vivants ayant une origine naturelle commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution de la Vie,

Considérant que tout être vivant possède les mêmes droits que nous nous sommes octroyés et que tout animal doté d'un système nerveux, qui lui confère une sensibilité, doit posséder des droits particuliers,

Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits et de nos devoirs envers les vivants plus faibles que l'homme, provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux, dont lui-même directement ou indirectement,

Considérant que la coexistence des vivants dans le monde implique la reconnaissance par l'humanité du droit à poursuivre son existence jusqu'à sa fin naturelle des autres systèmes biologiques,


IL EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT :

Article premier
Tous les animaux ont des droits égaux à exister et poursuivre leur l'existence jusqu'à sa fin naturelle dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n'occulte pas la diversité de la Vie, des systèmes biologiques, et des individus.

Article 2
Toute vie a droit au respect.

Article 3
1. Aucun être vivant ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2. Si la mise à mort d'un être vivant est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse.
3. L'être mort doit être traité avec décence.

Article 4
1. L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s'y reproduire.
2. La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5
1. L'être vivant que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
2. Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
3. Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'être vivant doivent respecter la physiologie et le comportement propres au système biologique.
4. Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des êtres vivants doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6
1. L'expérimentation sur l'être vivant impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l'être vivant.
2. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d'un être vivant et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8
1. Tout acte compromettant la survie d'un système biologique sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c'est-à-dire un crime contre ce système biologique.
2. Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9
1. La personnalité juridique de l'être vivant et ses droits doivent être reconnus par la loi.
2. La défense et la sauvegarde de l'être vivant doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10
L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'être humain, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les êtres vivants.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco.
Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.


(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici https://youtu.be/4lGEcKtEJlM)