Proposition
pour une :
Déclaration
des Droits de la personne handicapée
Janvier
2016
(Sur
le modèle de la Déclaration des Droits de l'enfant)
Préambule
Considérant
que, dans la Charte, les peuples des Nations unies ont proclamé à
nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme et dans la
dignité et la valeur de la personne humaine, et qu’ils se sont
déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer
de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,
Considérant
que, dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme, les
Nations unies ont proclamé que chacun peut se prévaloir de tous les
droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans
distinction aucune, notamment de différences sur des détails
physiques et comportementaux apparents ou supposés, de sexe, de
langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion,
d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de
toute autre situation,
(**Note
: dans les Droits de l’homme, il faudrait supprimer le terme «
race » puisque la science humaine ne peut définir la notion de
race, et remplacer la notion de « couleur » par « différences sur
des détails physiques et comportementaux apparents ou supposés »)
Considérant
ce qui suit, que tous les handicaps sont des maltraitances prénatales
ou postnatales, de la nature et de l’humain, sur l’humain. Qu’il
ne peut être fait de différence entre le handicap de naissance et
le handicap acquis au cours de la vie, car aucun être humain n’a
demandé à exister. Que, le résultat d’un handicap quel qu’il
soit est due à la faiblesse corporelle et, ou, intellectuelle, ou,
et, ainsi qu’à l’absence de libre arbitre. Que, faiblesse et
absence sont les résultats d’un héritage génétique provenant
des parents et donc non désirées par l’enfant, pas plus désirées
par cette personne que l’existence elle-même,
Considérant
qu’aucune personne, handicapée ou pas, ne peut exister à sa
demande personnelle, que son existence est donc arbitraire, et que
ses parents ont initié sans aucune maitrise la fabrication à
l’aveugle de son existence pour leur service, et celui de la
société puisque la procréation est le premier acte social et le
plus important des actes humains pourtant sans contrôle de la loi,
Considérant
que la personne handicapée, en raison de ses incapacités soit
physique soit intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale
et de soins spéciaux, notamment le cas échéant d’une protection
juridique appropriée, avant comme après la naissance, et notamment
le cas échéant de matériel pour compenser le handicap acquis au
service de la société par simple fait d’exister,
Considérant
que la nécessité de la protection spéciale de l’enfant a été
énoncée dans la Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de
l’enfant et reconnue dans la Déclaration universelle des droits de
l’homme, la société se doit de reporter ces droits à la personne
handicapée qui a, comme l’enfant, certaines incapacités qu’elle
conservera le cas échéant toute sa vie, au contraire de l’enfant
une fois devenu adulte en pleine possession de ses moyens physiques
et mentaux,
Considérant
que l’humanité se doit de donner à toute personne, enfant et
adulte handicapé ou pas, le meilleur d’elle-même, et qu’il n’y
a aucune raison de contraindre qui que ce soit à exister si les
conditions d’existence sont mauvaises,
(Nous,
l’auteur,)
Proclamons
la présente déclaration des droits de la personne handicapée afin
qu’elle ait une vie heureuse et bénéficie, dans son intérêt
comme dans l’intérêt de la société, des droits et libertés qui
y sont énoncés, et qu’elle bénéficie d’une réparation et
d’un dédommagement pour le handicap qu’elle doit subir alors
qu’elle n’a pas demandé à exister, encore moins à exister dans
cet état physique ou mental, et alors que cette existence est le
résultat d’un besoin de la société et d’un désir non contrôlé
de ses parents :
(nous,
l’auteur) invitons les parents, les hommes et les femmes à titre
individuel, ainsi que les organisations bénévoles, les autorités
locales et les gouvernements nationaux a reconnaître ces droits et à
s’efforcer d’en assurer le respect au moyen de mesures
législatives et autres adoptées progressivement en application des
principes suivants :
Principe
premier :
La
personne handicapée doit jouir de tous les droits énoncés dans la
présente Déclaration. Ces droits doivent être reconnus à toutes
les personnes handicapées sans exception aucune, et sans distinction
ou discrimination fondée sur l’âge, le sexe, la langue, la
religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou
sociale, la fortune, la naissance, ou sur toute autre situation, que
celle-ci s’applique à la personne handicapée elle-même à sa
famille ou ses tuteurs.
Principe
2 :
La
personne handicapée doit bénéficier d’une protection spéciale
et se voir accorder des possibilités et des facilités pour
compenser et réparer le handicap incapacitant, que ce soit
intellectuel ou physique, par l’effet de la loi et par d’autres
moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon
saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel
et social, dans des conditions de liberté et de dignité. Dans
l’adoption de lois à cette fin, l’intérêt supérieur de la
personne handicapée doit être la considération déterminante.
Principe
3 :
La
personne handicapée a droit, dès sa naissance, à un nom et à une
nationalité.
Principe
4 :
La
personne handicapée doit bénéficier de la sécurité sociale, elle
doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine ; à
cette fin, une aide et une protection spéciales doivent lui être
assurées, notamment des soins prénatals et postnatals adéquats. La
personne handicapée a droit à une alimentation, à un logement, à
des loisirs et à des soins médicaux adéquats.
Principe
5 :
La
personne handicapée physiquement, mentalement, ou socialement
désavantagée doit recevoir le traitement, l’éducation et les
soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.
Principe
6 :
La
personne handicapée de naissance, pour l’épanouissement
harmonieux de sa personnalité, a besoin d’amour et de
compréhension. Elle doit, autant que possible, grandir sous la
sauvegarde et sous la responsabilité de ses parents et, en tout état
de cause, dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale
et matérielle ; la personne handicapée en bas âge ne doit pas,
sauf circonstances exceptionnelles, être séparée de sa mère. La
société et les pouvoirs publics ont le devoir de prendre un soin
particulier des personnes handicapées sans famille ou de ceux qui
n’ont pas de moyens d’existence suffisants. Il est souhaitable
que soient accordées aux familles nombreuses des allocations de
l’État ou autres pour l’entretien des personnes handicapées.
Principe
7 :
La
personne handicapée a droit à une éducation qui doit être
gratuite et obligatoire au moins aux niveaux élémentaires. Elle
doit bénéficier d’une éducation qui contribue à sa culture
générale et lui permette, dans des conditions d’égalité de
chances, le cas échéant compensées selon le handicap, de
développer ses facultés, son jugement personnel et son sens des
responsabilités morales et sociales, et de devenir un membre utile
de la société si elle le désire. L’intérêt supérieur de la
personne handicapée doit être le guide de ceux qui ont la
responsabilité de son éducation et de son orientation ; cette
responsabilité incombe en priorité à ses parents ou ses tuteurs.
L’enfant handicapé doit avoir toutes possibilités de se livrer à
des jeux et à des activités récréatives, qui doivent être
orientés vers les fins visées par l’éducation ; la société et
les pouvoirs publics doivent s’efforcer de favoriser la jouissance
de ce droit, ainsi que compenser et réparer le handicap.
Principe
8 :
La
personne handicapée doit, en toutes circonstances, être parmi les
premiers à recevoir protection et secours.
Principe
9 :
La
personne handicapée doit être protégée contre toute forme de
négligence, de cruauté, et d’exploitation, elle ne doit pas être
soumise à la traite, sous quelque forme que ce soit. La personne
handicapée ne doit pas être admise à l’emploi avant d’avoir
atteint un âge minimum approprié ; elle ne doit en aucun cas être
astreinte ou autorisée à prendre une occupation ou un emploi qui
nuise à sa santé ou à son éducation, ou qui entrave son
développement physique, mental ou moral.
Principe
10 :
La
personne handicapée doit être protégée contre les pratiques qui
peuvent pousser à la discrimination physique ou comportementale, à
la discrimination religieuse ou à toute autre forme de
discrimination. Elle doit être élevée dans un esprit de
compréhension, de tolérance, d’amitié entre les peuples, de paix
et de fraternité universelle, et dans le sentiment qu’il lui
appartient de consacrer son énergie et ses talents au service de ses
semblables si elle le désire et selon ses capacités.
Principe
général :
La
société étant constamment en demande d’associés afin de
remplacer les personnes décédées qui la constituaient, elle se
doit, puisqu’elle est demandeuse de partenaires contraints
d’exister pour son service, et puisqu’elle est respectueuse des
Droits de l'homme qu’elle a elle-même institués, d’assurer à
chacun une vie décente, intéressante, riche en opportunités,
saine, non belliqueuse, et gratuite ; et puisqu’elle n’est pas en
mesure d’assurer que chaque humain, existant pour son service,
naisse et demeure indemne de handicaps physiques ou mentaux, elle se
doit de compenser et réparer dans la mesure du possible les échecs
de la génération de ces personnes et de leur vie.
Il
faut toujours rappeler, que la fabrication d’une existence n’est
jamais maitrisée et qu’elle ne sert que ceux qui existent déjà ;
que l’aléa de cette fabrication à l’aveugle implique la mère
qui risque sa santé et sa vie en procréant, mais surtout la
nouvelle personne, l’enfant, qui en supporte toutes les
conséquences pour le seul service d’autrui, puisqu’il existera
sans son accord préalable évidemment impossible, et cette existence
contrainte s'effectuera avec un corps, aussi bien qu'un intellect, et
dans un milieu qu’il n’a pas choisis.
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici https://youtu.be/1W0JjMvmWyc)