Proposition
numéro 1 pour une nouvelle :
Déclaration
des Droits de l'animal
(d'après
le texte de la Déclaration universelle des Droits de l'animal du 15
octobre 1978 révisé en 1989)
La
Déclaration Universelle des Droits de l'animal a été proclamée
solennellement le 15 octobre 1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris.
Elle constitue une prise de position philosophique sur les rapports
qui doivent désormais s'instaurer entre l'humanité et les autres
systèmes biologiques. Son texte révisé par la Ligue Internationale
des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.
PRÉAMBULE
:
Considérant
que tous les êtres vivants sont contraints d'exister par leurs
parents, et existent où ils sont et tels qu'ils sont, faibles ou
puissants, mâles ou femelles, par l'effet du hasard,
Considérant
que les êtres humains ont inventé la Morale et les Droits, qu'ils
sont capables de sensibilité, de conscience, de souffrance,
d'empathie, et de compréhension, et qu'ils désirent vivre dans le
bienêtre, la non-violence et dans un environnement sain, pour
eux-mêmes et leurs proches, famille et voisins,
Considérant
que le Droit, que les êtres humains ont inventé pour eux-mêmes
doit être reporté à l'ensemble de la Nature et plus
particulièrement de la Vie, pour le bien propre de l'humain et sa
pérennité ; que la nécessité, pour vivre dans le bienêtre
et la non-violence, commence par l'apprentissage dès l'enfance du
respect de soi-même, des autres, de la Vie et de la Nature dans son
ensemble,
Considérant
que la Vie est une et indissociable de la Nature, tous les êtres
vivants ayant une origine naturelle commune et s'étant différenciés
au cours de l'évolution de la Vie,
Considérant
que tout être vivant possède les mêmes droits que nous nous sommes
octroyés et que tout animal doté d'un système nerveux, qui lui
confère une sensibilité, doit posséder des droits particuliers,
Considérant
que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits et de
nos devoirs envers les vivants plus faibles que l'homme, provoquent
de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre
des crimes envers les animaux, dont lui-même directement ou
indirectement,
Considérant
que la coexistence des vivants dans le monde implique la
reconnaissance par l'humanité du droit à poursuivre son existence
jusqu'à sa fin naturelle des autres systèmes biologiques,
IL
EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT :
Article
premier
Tous
les animaux ont des droits égaux à exister et poursuivre leur
l'existence jusqu'à sa fin naturelle dans le cadre des équilibres
biologiques.
Cette
égalité n'occulte pas la diversité de la Vie, des systèmes
biologiques, et des individus.
Article
2
Toute
vie a droit au respect.
Article
3
1.
Aucun être vivant ne doit être soumis à de mauvais traitements ou
à des actes cruels.
2.
Si la mise à mort d'un être vivant est nécessaire, elle doit être
instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse.
3.
L'être mort doit être traité avec décence.
Article
4
1.
L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel,
et de s'y reproduire.
2.
La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de
loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres
fins que vitales, sont contraires à ce droit.
Article
5
1.
L'être vivant que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un
entretien et à des soins attentifs.
2.
Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière
injustifiée.
3.
Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'être vivant
doivent respecter la physiologie et le comportement propres au
système biologique.
4.
Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des êtres
vivants doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune
violence.
Article
6
1.
L'expérimentation sur l'être vivant impliquant une souffrance
physique ou psychique viole les droits de l'être vivant.
2.
Les méthodes de remplacement doivent être développées et
systématiquement mises en œuvre.
Article
7
Tout
acte impliquant sans nécessité la mort d'un être vivant et toute
décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la
vie.
Article
8
1.
Tout acte compromettant la survie d'un système biologique sauvage,
et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide,
c'est-à-dire un crime contre ce système biologique.
2.
Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des
biotopes sont des génocides.
Article
9
1.
La personnalité juridique de l'être vivant et ses droits doivent
être reconnus par la loi.
2.
La défense et la sauvegarde de l'être vivant doivent avoir des
représentants au sein des organismes gouvernementaux.
Article
10
L'éducation
et l'instruction publique doivent conduire l'être humain, dès son
enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les êtres
vivants.
La
Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée
solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de
l'Unesco.
Son
texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en
1989, a été rendu public en 1990.
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici
https://youtu.be/4lGEcKtEJlM)